Le Mouvement des Régies
Associations loi 1901, les projets que mènent les 129 Régies de Quartier et Régies de Territoire relèvent d’une alchimie complexe entre économie solidaire, participation des habitants et développement local.
C’est une aventure collective qui associe un ensemble d’acteurs désireux d’apporter des réponses concrètes aux besoins d’un territoire : leurs habitants eux-mêmes, les élus et les collectivités locales qu’ils représentent, les bailleurs sociaux, ainsi qu’un ensemble de partenaires sociaux économiques.
Un projet en trois dimensions :
Une dimension sociale
- Générer du lien social à travers ses activités et services.
- Créer des emplois destinés aux habitants du territoire les plus en difficulté, leur permettre de construire un véritable parcours d’insertion par un accompagnement socioprofessionnel et une formation adaptée.
Une dimension économique
- Contractualiser financièrement des marchés techniques dans le cadre de la gestion urbaine de proximité (entretien, maintenance et embellissement du cadre de vie).
- Créer des activités pour répondre à des besoins collectifs non satisfaits ou émergents.
- Réinjecter sur le territoire, en circuit court, les flux monétaires générés par l’activité de la Régie.
Une dimension politique
- Renforcer la participation des habitants dans la vie associative et le développement de leur territoire.
- Contribuer à faire émerger une citoyenneté active pour un « mieux vivre ensemble ».
Le Mouvement des Régies en chiffres
Implantées sur l’ensemble du territoire national, les 140 Régies de Quartier et Régies de Territoire représentées par le Mouvement des Régies couvrent 320 quartiers prioritaires où vivent plus de 3 millions d’habitants.
Fort de 8 000 salariés et de 2 000 bénévoles, ce réseau d’associations labellisées porte, aux côtés de 150 collectivités et de près de 350 bailleurs sociaux, un projet original entre insertion par l’activité économique, économie solidaire et éducation populaire.
près de
L’activité économique des Régies repose principalement sur 800 marchés publics contractualisés, dont la moitié de marchés adaptés. Elles génèrent près de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires, leur autofinancement variant de 50 à 75%.